31/10/2008
30/10/2008
30/10/2008
30/10/2008
27/10/2008
Pluie ça n'en finit pas pavé après pavé même reflet jaune orange quel monde étrange – ruelles dans lesquelles ça pleut et caniveau central moyen-âge non renaissance un torrent – en miniature et pas une seule étoile ni même guide sinon lampadaire.
27/10/2008
27/10/2008
25/10/2008
Et le soir télécharger ebooks gratuit bitume bitume, on radote un peu Duvel.
25/10/2008
24/10/2008
24/10/2008
Et pourtant ça dit bien quelque chose, petit bout du réel, du réel oui. Ai pas dit du vrai.
23/10/2008
23/10/2008
22/10/2008
22/10/2008
Tu commences c'est une idée elle te vient en tête, et puis rien.
21/10/2008
Le temps d'écrire ils ont marqué deux buts.
21/10/2008
20/10/2008
Et tu peux marcher dans la ville parcourir bitume, sans que cela ne cesse.
20/10/2008
19/10/2008
J'ai – très patiemment – ramassés quelques légumes on dit : “faire les récups'" et l'après-midi tu cuisines tranquillement trésors.
19/10/2008
19/10/2008
J'ai de plus en plus de mal à supporter violence la nuit.
17/10/2008
Si ce n'est qu'aucun job pour ton compte en banque comment tenir c'est la crise, le grand incendie, CAC 40 Dow Jones merci papa merci maman.
16/10/2008
16/10/2008
Mais tout de même tenir et c'est comme de l'air.
16/10/2008
Rien, tu ne te sens absolument rien ici ce soir. Et c'est très exactement ce que tu es. Un corps. Voilà ce que tu es, un corps. Rien de plus. Un corps. Un corps dans la nuit.
15/10/2008
Cette vision comme très clair dans ta tête ce soir :
la porte arrière d'un semi-remorque dans la nuit – la rambarde de sécurité tu es sur une autoroute et, les bandes blanches défilent accélèrent tes sensations – la lune éclaire fortement le paysage petites montagnes qui se découpent au loin l'horizon – et les quatres feux rouges dans le noir filent faiblards –
et dans la nuit calme et tranquille, tu conduis vers d'autres réels.
Tu dis quelques mots, puis revient ce souvenir. Faut-il chercher les traces de toutes nos existences dans les frictions quotidiennes ? Bitume, bitume, ou encore, bouche de métro, enfin qu'importe, lampadaire dans la nuit, et ça souffle là haut.
14/10/2008
Si jamais il y avait une solution elle serait en toi. Alors le bitume.
13/10/2008
12/10/2008
un mendiant va qui tend la main pièces jaunes à l'intérieur avec sourire meilleur qu'antidépresseurs
le soleil doux reflets sur la Saône tu te répètes mais le fleuve aussi incessant charriant les bouquins le Vieux Lyon - sur les quais grosses berlines aux fenêtres ouvertes basses dans l'air - Rayban et rivet à sa Rollex les feuilles mortes - rien de plus - les feuilles mortes.
11/12/2008
Les clochards à leur habitude boivent du vin et squattent la grand'place.
Alors l'incapacité des mots pour dire. Je dis “clochard”, je dis Saint-Jean. Une partie de la planète sait de quoi je cause. Pour le reste la nécessité de parfaire. Ces quelques mots disent pourtant l'essentiel : une vie de clans c'est une vie de guerre.
10/10/2008
9/10/2008
Je dis tramway. Je dis ce qui passe. Ce qui a lieu. Rien de plus. Et je tape furie sur le clavier défoncé de mon vieux portable plastique comme une carcasse usée d'avoir trop vécu. Je dis tramway. Mais ce pourrait être, semi-remorque Willy Betz tremblant sur l'autoroute du soleil.
Que celui qui fut témoin parle.