10/02/2009
10/02/2009
10/02/2009
10/02/2009
F(r)acture numérique
C'est le café GoogleReader du matin (veille?), avec page mail ouverte à côté et les fenêtres une à une ouverte parfois refermée ou pas, l'envie de relire après le pain beurre ou bien revue d'actu. Un bouquin en Calaméo encore, quelque chose comme de la poésie sur un semblant de papier électronique.
Ce n'est pas l'encre électronique du CyBook puisque arrivé là, comment on le recharge (malgré son autonomie très importante) et comment on ajoute un dernier texte à bouquiner, questions sans réponses puisque sans l'outil informatique, rien ne bouge alors.
Crash matériel alors -pas parler plantage logiciel- et question de sauvegarde. Puisqu'on a pas forcément le réflexe toujours, ni les moyens, d'une sauvegarde sur disque externe
Ça reste aussi questionnement : usage mails et communication, mini chat (dont on ferait livre) pour se dire lointain quelques mots, le suivi blogs quotidien pour savoir où ça en est.
Pour finir on est là face au poids du fric. Combien ça coute un outil informatique, solution portable ou non, avec l'envie de plus en plus forte d'un tout libre basé Linux, puisque tous les outils sont là disponibles. Après alors peut-être, un terminal de lecture électronique, toujours hors de prix et en constante innovation (en attendant profiter de l'offre BU Angers). Aussi : photographie numérique ? Quoi faire pour tenir dans le budget ?
Alors oui, beaucoup de bonnes raisons pour que le livre numérique remporte la partie (beaucoup aussi, pour qu'il nous dérange),
09/02/2009
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09/02/2009
08/02/2009
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06/02/2009
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04/02/2009
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03/02/2009
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02/02/2009
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01/02/2009
01/02/2009
01/02/2009
30/01/2009
Fracture numérique et vins au verre
Alors fracture numérique puisque d'un côté l'humanité dans son chambard binaire numérise à tour de bras, et c'est lutte de pouvoir là aussi, avec enjeux industriels et business plan off course, et de l'autre le reste de la planète, chacun sait de quel "reste" on cause ici, rien n'a changé, qui n'a pas même accès à la technologie informatique. Reste qu'une petit bibliothèque de brousse sera peut-être mieux lue que l'univers "culture" des réseaux connectés. Disparition par le trop, apparition par le manque.
Alors de même, je pousse un réel vers le numérique, puisque ces mots, c'était d'abord dans le lieux des sens, avec dégustation de pinard et musique en live, et le prophète à côté ne tenait plus filait vers les plaines arides et sèches du grand tout numérique. Où l'on compte dizaine d'années pour mieux laisser vivre les possibles.
A tenir ainsi, j'ai quitté mes univers villes mais ça reste encore en moi. Les va-et-vients sont aussi du numérique au papier, Claro et son clavier cannibale, ce qui confirme les démarches blogo-numériques vers le livre, papier (Chevillard) ou numérique : Didion, De Jonckheere, Beintsingel...
Alors oui le Cybook, je l'ai toujours, et pour un mois encore, reste que c'est un prêt BU, qu'il faudra laisser la place aux autres, et que le tarif actuel me semble tout à fait inabordable pour un outil de ce genre. Il en existe qui ne supportent pas l'objet, et d'autres qui se lancent dans l'aventure. Questions tarifs, on peut aussi s'interroger. On tourne autour des 300 euros pour un terminal de lecture, les livres électroniques varient très largement : les éditeurs tout numérique comme publie.net proposent des tarifs très intéressants. Les grands distributeurs jouent une autre partition. Il est encore questions de format, et c'est casse-tête que se lancer à comprendre. On est dans le technique numérique. Reste qu'on a pas idée, je viens de lire Serge Valletti, Plus d'Histoires, alors si je veux le prêter à un ami, question théâtre, je pense quoi ? Ce fichier, je l'ai sur la machine, il vient de la BU Angers, est-ce que je peux le prêter, un petit envoi mail et c'est réglé ; ou bien je l'imprime, tout le monde n'a pas son Cybook ou autre ; et je dis quand tu l'as lu, tu le supprimes hein ? ; et je dis, garde le autant que tu veux ; puisque tout repose sur confiance et qu'il faut bien que chacun mange.
Alors pour prendre des ailes un peu, le numérique donne parallèle au papier, Hozan Kebo, le grutier poète. Et n'oubliez pas, le côte du Rhône n'a pas -encore!- son pendant numérique.
29/01/2009
29/01/2009
29/01/2009
28/01/2009
27/01/2009
26/01/2009 Pratiques du numérique
Puisque un vrai livre reste solide là dans la main et qu'on sait que tout ce qu'il contient sera là immobile, real life, encore que, on peut imaginer quelques modifications, non ? Le fichier numérique est là qui préserve l'évolution. Via publie.net, on a accès aux nouvelles versions, améliorations, corrections des fichiers déjà achetés. Ça s'invente toujours et on a du mal à comprendre vers quel monde on avance.
Qu'importe, il y a cette part de curiosité qui donne l'envie d'ouvrir. Si bien qu'après fin de prêt Cybook en bibliothèque, y suis retourné parce que content de la bête, et toujours disponible dans la banque de prêt de la BU Angers.
Malgré tout et comme parfois à peine les moyens de s'acheter un bouquin, ces temps-là reviendront, pourquoi pas on profite de l'offre de livres électroniques disponibles et relire Marx, sans prétention politique non, simplement parce que l'envie et qu'on arrête pas ce genre d'envie. Et juste avant, les Notules de Philippe Didion. Et l'on constate que l'aventure numérique, dans son long cheminement (publie.net propose une sélection sur 2001-2007) tient aussi dans la dimension littérature. Comme avec le Désordre, finalement c'est un livre. Voilà qui oscille entre vie professionnelle (professeur en collège), vie privée, vie sanitaire, vie parisienne, vie sociale. Pérec aussi, puisque Ph. Didion est chargé de la rédaction du bulletin de l'association des amis de Georges Pérec, Epinal encore, ou l'auteur vit. Alors on peut ne pas être abonné aux Notules, et lire en panoramique l'expérience notulienne pour mieux suivre l'aventure. C'est un journal, et ça dit tout de même de l'humain et du réel.
Alors l'ebook encore. Et lire puisque c'est possible. Tout de même ramené quelques bouquins papiers : Emaz, Bon, Kerouac. J'assure mes classiques. Et Novarina.
26/01/2009
25/01/2009
25/01/2009
25/01/2009
24/01/2009
23/01/2009
23/01/2009
22/01/2009
22/01/2009
21/01/2009
au loin – une longue file de feux stops rouges – orange dans le rouge – gyrophares – nombreuses les bagnoles toutes vers l'horizon – 110 km/h vitesse tu as le pied sur l'accélérateur mais – ça freine.
Cela ne dit presque rien – pourtant déclenche le souvenir :
une longue suite de bagnoles à l'attente – autoroute allemande – on approche les 7000 bornes dans le camion tous là épuisés – tu conduis et tout le monde dort – le pied au plancher arrache le bitume dans le raffut d'un gros diesel – le souffle du dehors à travers la vitre entre-ouverte – tout s'écoule – et tu es bien.
21/01/2009
21/01/2009
20/01/2009
20/01/2009
20/01/2009
20/01/2009
19/01/2009
19/01/2009
19/01/2009
Sinon qu'allant sur la bande bleue tu n'entends même pas l'autoradio monte le son ça ne change rien.
18/01/2009
17/01/2009
17/01/2009
17/01/2009
16/01/2009
16/01/2009
15/01/2009
* voir ici
15/01/2009
15/01/2009
14/01/2009
14/01/2009
14/01/2009
14/01/2009
13/01/2009
13/01/2009
13/01/2009
(Biga)
Le Dracula numérik
Ainsi via l'eBook, à nouveau contact avec des territoires échappés depuis longtemps. Qui allait là pendant toute cette absence ? Qui tenait encore ? L'idée que ces univers existent et qu'on y vient pas voir, frousse. Pour moi, c'était le Dracula, Bram Stoker.
Pourquoi on en vient à une lecture ? Quel chemin depuis ce point, loin là-bas, et la dernière page du bouquin. Allez, disons bouquin, on a bien le droit. Qu'est-ce qu'un livre numérique ? Tout ça s'invente encore.
Et certainement nombreuses encore, les soirées où je sortirais entre deux verres un eBook de mon sac pour convaincre l'une ou l'autre, non simplement montrer, car la curiosité toujours, elle vient et tient, après on discute.
Allez savoir, sinon qu'un très bon ami me glisse le Rocky Horror Picture Show entre les mains, me laissant seulement une courte bande annonce pour mise en bouche. Et puis la nuit se fait de plus en plus présente. Et puis avec les aminches, en ces périodes d'hiver, on repasse en boucle nos quelques escapades en tire d'une rive à l'autre, à travers Carpates jusque Mer Noire. Finalement le fichier sur la machine, et puis lire.
Pas cherché ce que j'ai trouvé dans cette lecture. Enquête. C'était revenir aux lectures de l'enfant, à l'ado quand on avalait d'une traite un bouquin qui fichait la frousse, une aventure de gamins. Alors Dracula oui, j'ai aimé lire ce bouquin. Et l'eBook, l'outil lui-même m'a amené là. Parce que c'est via web que j'ai trouvé le fichier. Parce que dans les déplacements trains etc. j'ai transporter facilement ma petite machine, et que tard le soir je m'endormais dessus, la page encore ouverte au matin. Parce qu'après une journée neige fatigue, et simplement d'une main on tient le petit boitier, pas besoin de se battre avec l'une ou l'autre page têtue, à toujours vouloir se refermer.
Et puis Rocky Horror Picture Show. Tout ça ne va pas forcément dans le même monde. Puisqu'il y a parodie dans le film. Mais tout de même : l'impression d'avoir continué l'univers découvert. Sinon qu'à la fin, le Dracula non puisque tout est beau -mais le suspens est né et a tenu-, le Rocky Horror aussi puisque le meilleur du son arrive en première partie (ex Time Warp).
Reste que j'ai pris réel plaisir à lire L'Enterrement de François Bon sur un vrai bouquin papier, que j'ai reçu le dernier numéro de la revue Contre-Allées, et que dans tout ça on parle papier, et qu'ailleurs aussi.
12/01/2009
12/01/2009
décharge puisque fait des restes – des résidus – ils viennent là et contre quoi pourquoi – poussière – carcasse – humus.
12/01/2009
cyBook, revue de bugs
Si le cyBook est très long au démarrage, d'autres reader le sont beaucoup moins. Après test chrono, on approche les vingt-cinq (25) secondes, c'est long, très long. A ce stade, on oublie pas que la machine est machine, et pas livre. Quand je prends un bouquin, c'est pas bien long l'ouvrir, début ou bien reprendre en cours. Avec cyBook, on est ailleurs.
Et si, justement, c'est reprendre un livre en cours, une fois bibliothèque chargée, ça va très vite. Bien qu'on aimerait tactile, surtout quand on connait les avancés technologiques dans ce domaine, voir Apple et d'autres. Ceci pas pour faire comparatif (il y a des blogs beaucoup plus au point pour cela, le très bon Aldus par exemple), mais certains proposent d'aller plus loin.
Un classique du cyBook, que d'autres utilisateurs m'ont eux aussi rapporté : en fin de batterie, l'écran bloque sur la page dernièrement chargée . Ca peut arriver à tout moment : en lecture, au démarrage, en bibliothèque etc. Surprise. On se fait avoir une fois, après c'est ok : toujours un cordon USB pas trop loin, et chargement ordi.
Au branchement/débranchement USB, après avoir ajouté une série de fichiers électroniques, il arrive que la machine reste bloquée sur la page bibliothèque ou bien la parge chargement. Ensuite plus rien. Et si éteindre est impossible, reset.
L'utilisation des signets est assez intuitive et rapide. Malgré tout, on aurait préféré une touche dédiée, d'un coup pouvoir laisser un petit marque-page. Surtout, il est arrivé que tout mes signets disparaissent sur un fichier, ou bien qu'il soit impossible d'en placer. Alors fâché. Puisque pas évident de retrouver sa page quand on lit une gros bouquin, et d'autant plus que la numérotation n'apparaît pas. Peut-être possible via mise à jour, ou bien en bidouillant, mais pas trouvé pour l'instant. Reste qu'on peutn, de la même manière, perdre un marque-page glissé dans un bouquin papier.
Voilà pour les bugs principaux, et rencontrés récemment. Nul doute que tout cela va s'arranger. A suivre. Mais suivre justement : où il est question du prix. (à venir)
Et suivre aussi, demande de se pencher un peu sur la machine, si on met pas les mains dans le moteur, on reste avec peu de possibilités, aussi l'incompréhension face aux fichiers etc. Donc pour tous, pour l'accessibilité, attendre encore, que les formats se construisent et se comprennent, que les machines atteignent performances et simplicité.
Liens vers essais, vidéos etc. Puisque déjà beaucoup s'y sont mis :
Le wikipedia en dit quelques mots, photos via la plateforme Flickr, vidéo chez Aldus, quelques mots ici, avec réflexions sur vocabulaire (vrai qu'on est toujours dans l'hésitation à ce sujet), pour certains c'était il y a plus d'un an (détails à l'utilisation, quotidienne), banc d'essai chez Gizmodo en 1, 2, 3, 4 parties, et pour suivre tout ça, Aldus a un sacré stock de liens.
11/01/2009
11/01/2009
10/01/2009
10/01/2009
10/01/2009
09/01/2009
09/01/2009
08/01/2009 L'eBook en voyage
Avoir attiré plusieurs fois l'oeil d'un ou deux voyageurs certains se risquant même jusqu'à questionner keskecé et samarchkoman et surpris encore plus lorsque la machine dans leurs mains je l'avais mise.
Avoir pu lire -grande première- dans un bus mais pas n'importe quel bus, un Grenoble-Chamrousse avec virelots à souhaits et déjà traversée de la France dans les pattes plus nuit très peu de sommeil.
Avoir démarré la machine même après grand froid à 1700m d'altitude même réaction, aucun problème sinon yeux rivés.
Avoir pu lâché tout de même un peu la machine comme on lâche un livre, avec en tête l'histoire qui va seule dans son monde indemne, et qui tourne encore la nuit parfois, mais qu'on reprend facilement et les pages se tournent et ça ne s'arrête pas.
Avoir avalé les 600 pages du Dracula de Bram Stoker comme on avale un livre papier et avoir renoué avec la fiction pure, le fantastique.
Avoir lu du théâtre même du théâtre qui l'eut cru sur cette machine un régal.
Avoir passé des soirées entières les yeux sur l'écran alors que le temps filait dans un autre monde, dans un autre rêve et m'être endormi sur l'ebook comme on s'endort sur un livre papier lorsque -tard déjà- on veut pousser encore pour terminer au moins ce chapitre et l'autre peut-êt...
Avoir prolongé mon prêt à la BU Angers pour profiter encore de la machine quelques temps encore.
Avoir participé à 1 (un) jeu en ligne permettant de gagner un de ces appareils hors de prix et recevoir désormais de nombreuses publicités insupportables pour des "produits" tout à fait différents.
N'avoir écrit aucune (zéro) notes de lecture pendant tout ce temps.
08/01/2009
08/01/2009
07/01/2009
Ensuite tu vas là comme avec un poids, lourd. Ce qui est à dire doit venir. Parfois pas grand chose. L'important c'est respirer. Tenir dans le grand dehors.
07/01/2009
07/01/2009
06/01/2009
06/01/2009
Il n'y a aucune réponse à apporter. Rien. C'est le blanc.
Quand elles remontent, on laisse faire. Ca sort, c'est brut. Ca tient. Le plus souvent, pas la peine d'y revenir. Pas tout de suite. On verra. Plus tard. Peut-être jamais. Finalement on aura peut-être pas «besoin »
06/01/2009
06/01/2009
06/01/2009
06/01/2009
dans le blanc immaculé seules deux traces filent qui s'amenuisent – tu es là et le bitume lui presque mais pas tout à fait – disparu – dans le dessous et toi tu vas ça ne change rien – dérapages.
05/01/2009
Ils tombent tous beaucoup les qui s'écrasent paisible. Valseuses.Les mots viennent qui sont toujours là dans la grande étendue blanche. Se taire est comme plus noir. Une voiture passe qui va lente à travers le vent. Silence. On a peut être jamais su dire aux gens qu'on aime ce qu'on devait leur dire. Le froid, le bitume.
05/01/2009
blanc c'est blanc du nadir jusqu'au plus haut mais il n'y a plus – ni haut – ni bas – seulement le bitume reste là dur sous le fin moelleux.
04/01/2009
d'une grande étendue bleu nuit entrecoupée de temps à autre par quelques lignes blanches continues discontinues – pourquoi parti si tôt pourquoi – toujours il part loin revient peu – il est tellement paumé que je sais pas – elle dit elle et la nuit magnifique.
04/01/2009
Silence. Rien ne bouge sinon le gris. Et ça fait brouillard, ça fait brouille, ça grouille. Ca stagne et pose plane. Peu ne lève. Me couche. Me tais.
03/01/2009
02/01/2009
nombreuses toutes carcasses usées de tôles froissées entre deux grillages – les chiens vont qui aboient les crocs – sur le sol une huile noire s'écoule lentement.
01/01/2009
31/01/2008
Le soir tard ça revient un corps dans le béton – jambes sur le bitumes et les blonds qui vont dans le vent froid – tout reste dans cet univers ville et tu files à travers flaques.
31/01/2008
31/01/2008
le béton le gris – et les barres elles sont beaucoup qui bouchent les horizons et restent – froides dans le quartier alentour supermarchés grandes enseignes rouges dans le gris grain – un bus largue ta carcasse sur le bitume bitume et tu pisses contre un mur – au loin on freine.
31/01/2008
31/01/2008
ça reste imperturbable le blanc plat autour le TGV et quand dans cette gare à nouveau on y revient – l'ensemble pavé tramway sirènes dans le loin un écran géant le froid – quelques mendiants.