20/03/2009

turbofolk pourquoi pas dans un matin ou dans une nuit ou dans un jour et je tracerai les plaines arides in a death car.

20/03/2009

le soir on se couche tard on dort peu le matin on se lève tôt c'est pour mieux vivre c'est pour le temps - et le soleil se lève lentement et les baffles crachent tranquille pendant que le café avec un bouquin aussi le clavier le clavier le clavier.

20/03/2009

avec la fatigue un matin et vivre entre temps entre chiens et loup filament incandescent ça faisait longtemps - ça faisait longtemps la vie ça faisait longtemps - you wanna dance with me - ahah non non non je suis un très mauvais danseur seulement ça faisait longtemps - sortie de tunnel.

20/03/2009

sur le bitume et sous le soleil avec des airs de quoi des airs de quand - ils sont là qui dansent sur le bitume et les corps vont et les corps oui les corps c'est quoi carcasse - rien ne sert de parler ton road-movie c'est comme les coeurs coeurs un jour on connaît la chanson - sur le bitume et sous le soleil avec des airs de quoi des airs de quand - tout se passe - là.

20/03/2009

le soleil est là qui donne et fort en gueule lui aussi sur le bitume chaud la poussière c'est comme une autoroute que tu traverses au ralenti - et tu restes là incapable tu restes là immobile comme dans l'idée d'écrire c'est pareil - les taxis filent qui crissent à chaque virage - tu dis des mots tu parles tu parles - et ça ne se dit pas - ça ne se parle pas.

18/03/2009

C'est comme un thème inépuisable. C'est juste le temps la fatigue aussi, qui dictent le rythme.

18/03/2009

ça ne suffit pas - là ici là-bas avant et maintenant aussi - ça ne suffit pas - changer de route tous les jours oui d'accord sans oublier les chemins de traverse les champs humides - vieux gués et bras de nationales hors d'usage.

18/03/2009

avec le soleil sur le bitume et un début de poussière réfléchir au processus d'écriture c'est non c'est comme si - rien ça ne veut rien dire seulement entre temps dans ce qui reste les mots trouvent.

16/03/2009

c'est comme si tu remuais trop et que sur le périphérique de tes sens tout bloquait - ralentissement ça reste coincé et nulle sortie possible avec rambardes de sécurité - faudra bien pourtant quelque chose comme de l'air - klaxons.

16/03/2009

sur la route avec un tube un vieux tube Lou Reed - le soleil en pleine face et les lunettes noires - la voiture file et les baffles crachent dans le bleu du ciel le moteur non aucun bruit alentour les autres bagnoles elles aussi comme silencieuses - rien que les baffles la fatigue d'une fin de journée et le soleil chaud sur la face.

16/03/2009

non ce n'est pas possible sans le souvenir parce que justement ça reste le souvenir le vivre ce qu'on a vécu ce qui a été souffle voilà - les vents qu'on a suivi ceux qui nous ont poussé - après quand plus rien non deux fois non encore non ça reste comme glaviot caillasse dans la gueule.

16/03/2009

avec dans la légère brume du matin une sorte de cuir à l'attente - la peau comme le cuir aussi et la carcasse raide sur un banc de bus - les chiens aboient qui restent drôles de vivants dans le béton - on s'habitue à tout et ensuite on crie on gueule on braille.

16/03/2009

avec tes pas sur le bitume gris bleu de la nuit c'est un monde étrange - et les chiens aboient au loin qui filent derrière tes fantômes - la forêt là c'est une masse sombre et sans suite - tes chaussures dérapent sous la grande voute - au loin un diesel accélère.

16/03/2009

avec les nombreuses les lampes et femmes toutes autour qui vont et viennent et parfois elles touchent là c'est comme quelque chose de l'eau - c'est quoi vivre sans le tactile - et sur le bitume poussiéreux des verres vident glissent qui crissent épuisés - les basses font vibrer ta carcasse - et tu disparais sous les étoiles.

14/03/2009

là-bas c'est la mer c'est la méditerrannée et ici le bitume bitume noyé de béton trois étages de routes - ave quelques trous de balles alentour un immeuble effondrée un hangar éventré c'est ça - tu marches avec ton sac sur le dos tu marches et le soleil donne - à Beyrouth tu t'es perdu dans le bitume.

14/03/2009

Si c'est la première chose absolument la première du matin avant même le café puisque - pendant ce temps là il se fait il coule il - doucement - se fait le café et tu - déjà - si c'est la première chose la première du matin tu en dis quoi.

13/03/2009

tout dit il a tout dit et sa voix encore comme quoi dans la salle toi tu étais là tu écoutais puis tu n'as rien dit - sa voix comme quoi - tu as attendu un peu puis tu t'es levé et tu étais heureux tu es allé pisser puis tu es sorti - tu n'as parlé à personne tu es allé marcher dans les vignes en fumant une cigarette et tu étais bien très très bien - tu aurais peut être pu lui dire non pas forcément finalement tu n'en sais rien - après les vignes après les étoiles dans la voiture tu conduisais lentement et tu souriais tu souriais et tu aurais pu dire - là maintenant - ça va.

13/03/2009

le compteur indiquait 180 km/h et tu n'étais au volant d'aucune grosse berline américaine - le sable au loin en mini tornade et les étendues déserts du nord de la Jordanie - le bitume d'un bleu nuit souffrait au soleil - et tu traversais le Moyen-Orient.

12/03/2009

avec le bleu le bleu du ciel oui vraiment c'est parfait on serait là et tout irait pour le très mieux personne ne nous demanderait - jamais - est-ce que ça va et on serait obligé de dire quoi - dire qu'on est tous un peu cassé.

12/03/2009

on arrive au fin du jour comme à la sortie d'un long tunnel mais le ciel a disparu et c'est la nuit - c'est la nuit et c'est le vide - le grand vide tout autour et une voix résonne encore comme criée non grattée sur le bitume noir - y'a quelqu'un - et ça tourne et ça tourne.

11/03/2009

de la montagne tu vois d'abord le cimetière et puis l'oued tout en bas l'avenue là ou les voitures et puis ça remonte vers l'esplanade le temple les murailles - la ville ensuite de gauche à droite et puis jusque loin d'ailleurs au plus loin les immeubles et aussi quelques grues - derrière le soleil se couche.

11/03/2009

vivre comme quoi dans une sorte de cabane ou alors sur des routes c'est un peu la même chose l'idée c'est seul seul seul avec une sorte de râcloir - quelque chose pour râper - râper la vieille peau l'usure aussi l'usé - prendre un train monter sur un ferry - arrêter un vieux bus sur une route déserte - attendre que le soleil se lève sur une terrasse du Maroc.

09/03/2009

tu es dehors et c'est nuit avec la lune qui dessine entière chaque forme alentour - tu as peur un peu mais tu maitrises tout à fait et tu profites de cet instant très exact pendant lequel tu as peur et c'est une peur pleine d'énergie - rien ne bouge sur la route là on pourrait dire que tu es seul sur le bitume - au loin un chien aboie - trois fois - il ne se passe rien de plus - et pourtant tu te dis - ça paraît très clair là maintenant - il faut tout miser - pour dire l'essentiel - il faut n'avoir plus rien à perdre.

09/03/2009

c'est comme si quelque chose on ne sait pas quoi on ne saura peut-être jamais mais pourtant cela est arrivé - tu as filé plein sourire tu as filé comme avide oui bouffer c'est ça bouffer c'est comme un moment d'existence de vivre - qu'importe le fait que cela eut lieu sur un bord de route.

09/03/2009

alors c'est comme non j'allais dire un tunnel mais non c'est pas comme tunnel c'est comme en fait pas grand chose - tu sais tu vas les yeux ouverts et pourtant c'est comme s'ils étaient fermés et tu continues dans une sorte de - si on peut bien tunnel on peut mais déjà dit tellement enfin tunnel non plutôt - ton corps est là et toi vraiment toi tu es où tu cherches encore pour vrai dire tu cherches encore - et ça souffle longuement sur la plaine jaunie.

08/03/2009

dans la nuit elle se découpe - une longue et haute façade de maisons comme longère non un peu moins Loire - le jaune des phares de bagnole éclairent ce n'est pas très long c'est quelque chose d'assez furtif - peut-être que personne ne vit cet instant.

08/03/2009

enfin tu pourrais dire quelque chose tu pourrais parler tu pourrais bien me parler juste un peu me dire ce que tu penses tu ne dis jamais rien quand c'est trop gris et le bitume rugueux c'est comme quand tu parles penses à respirer.

08/03/2009

alors tu ouvres les yeux et c'est comme une grande bouffée de l'air - de l'air - et avec tes dents tu croquerais un pavé - après ça fait mal.

07/03/2009

c'est comme pour beaucoup - on devrait parler - on aurait du parler - c'était là à ce moment là - fallait après non c'est pas comme trop tard - c'est que dans l'instant - on était comme quoi comme bitume affolé - et dans un sommeil - mais tout ça ces mots ça ne dit rien.

07/03/2009

alors là dans cet espace il arrive parfois que tu ne dises pas plus et que ça s'écoule comme ça sinon - quand tu vas tenter un peu ailleurs non ça s'écroule et ce n'est plus toi.

07/03/2009

tiens oui tableau de bord pour les jours qui dans leur gris déraillent - c'est plutôt sortie de route même tes phrases tu ne sais plus les filer et tu craches sur ton jean le souffle toujours non - parfois la grande grande plaine dans son absence immonde.

06/03/2009

dans cette fatigue qui te dit silence tu aimerais bien - c'est un problème de quoi c'est un problème d'être - fêlure.

06/03/2009

avec l'aiguille loin dans les tours et des phares de bagnoles dans la noir - là c'est quelque chose comme une grosse guitare basse qui dans ton monde en rouge blanc rejoue sans cesse la même ligne - ça ne se dit pas comme beaucoup.

06/03/2009

c'est resté comme une sorte de question et même le bitume après le café non ça ne fait rien encore que dire dans le numérique c'est quoi - et l'infini des pointillés lignes blanches continues discontinues ton corps est là dans sa tenue de vent.

06/03/2009

avec la gueule à demi et la nuit peu de sommeil non j'aimerais rock - et le soleil en pleine face sur le froid et le bitume à fond de cinq une grosse ligne de basse dans les baffles - tu tiens ton corps qui est un demi-monde.

04/03/2009

La vie ça dit souvent pareil. Alors pourquoi pas la poésie.

04/03/2009

d'une main sur le volant tu vas tu files dans le bleu gris du matin - la brume pas encore alors que des phares traversent le nuage - comme ça on tient la route ça va tu roules - qu'importe en fait - tu as les yeux loin - très très loin - pas sûr même que tu sois vraiment assis là - dans le siège de ta volskwagen grise - dont le compteur s'est remis à zéro - passé les 300 000.

04/03/2009

il dit lui le dictaphone en voiture non préfère le rock alors oui d'accord le rock - et tu pousses l'aiguilles toi tu pousses - rugissement du moteur pauvre type perdu dans le bitumebitume pourtant parfois - dire pousse plus dur qu'un vieux rock - 120 en cinq.

02/03/2009

comme si cet univers bitume-là non il ne devait pas ni tout un tas de quoi de souvenirs ne devaient pas il devaient rester là dans le silence - le vent quoi quelque chose comme l'éviter pas dire pas penser et continuer la route continuer - ou bien rouler sur d'autres goudrons - rugueux.

02/03/2009

c'est comment le bitume qu'on écrase ou mange on peut dire mange aussi dans cette habitude d'intervalles réguliers le bitume qu'on repasse comment on fait - c'est comme être là dans une sorte de circuit avec le bitume chaud des - ah oui c'est ça dans un autre monde bitume - et pleins de fantômes mes monstres - avec ausfahrt noir sur fond jaune pour quitter les autobahne - bitume.

01/03/2009

alors marche marche mec seulement savoir que là-bas Tanger c'est Tanger aprés Algésiras et Gibraltar c'est Tanger - la première fois Tanger - c'était une fin d'après-midi d'aout - et toi ton Tanger ce sera quoi dis-moi le bitume de Tanger non le bitume de Tanger c'est comme un rêve toujours au café Hafa sur la terrasses des Paresseux les tous qui vont Tanger Tanger summer train blues - heureusement qu'il y a parler encore quand on est là dans l'immobile.

01/03/2009

alors c'est ça soulever la nuit à chaque fois c'est différent et le jour à peine quand la farine et le chaud des fournils - enfin enfin lentement un à un le soleil petite poussière tu restes une petite poussière et les mots vont qui restent un fil entre nous tous qui sommes encore.

27/02/2009

ça devrait là maintenant ça devrait et ce serait comme une explosion - mais depuis que depuis quand - ça ne sort pas alors on en reste là avec une grosse boule une boule de quoi qui lourde pèse sur la poitrine.

27/02/2009

il dit mu - moi mue - jazz tigre oui ça sonne parfait et ça dit tout à fait l'essentiel c'est très bon - comme changer de bitume.

27/02/2009

non non non ça veut dire quoi répéter non pourtant dans la bagnole presque un tube de son - dans le champ là frais labour un envol d'oiseaux tous blancs dans le bleu - vivre par intermittence.

26/02/2009

comment c'est ça marche avec quoi l'oeil qui bouge non l'oeil qui voit - et on est là un corps qui va dans son gris dans sa poussière - lorsqu'on avale les bornes et les villes une à une - filant vers quel terminus introuvable - ça marche comment la sélection comment s'opère-t-elle c'est vrai quoi à la fin ça arrive sur le carnet après quel trajet.

26/02/2009

alors c'est une sorte de silence de drôle de - de comment on dit ça ensuite le bitume à nouveau comme un va et puis à nouveau va ça reste de même et puis prendre son cou à travers les jambes et traverser des mondes oui pourquoi pas mais comment maintenant qu'il est parti - reste qu'à s'imaginer oui.

25/02/2009

dans la nuit elle tombe sur la citéCitéCITE au loin un dernier c'est quoi rayon de soleil - les bagnoles en bas toutes dans un flot il y a un an toi là maintenant non c'est différent - et dans la chambre un flash irrégulier de la fumée de tabac un chat et les coups de klaxons au loin pendant ce temps-là - lui qui venu ici si souvent débitume au loin et toi - tu n'es plus en aucun lieu.

25/02/2009

alors avec du cambouis sur les mains non un bon bouquin au bord de l'eau et quelques mots comme dictaphone quelque chose dans le genre - et une bagnole qui file vers sa grisaille de turbin mais une retenue de mot non un bâti - impossible dans le dictaphone ce matin encore moi aussi la carcasse était là qui parlait dans le micro - presque le fossé.

25/02/2009

alors oui l'odeur c'est dans le nez exactement dans le nez parfois tout est dans l'oeil tu peux concentrer un souffle entier dans l'oeil dans le nez aussi - à déballer cette odeur qui va dans son détachement c'est lâche mais puisqu'il faut le vivre - après tenir on verra.

23/02/2009

rien - il n'y a pas rien à dire - tout à fait non - et surtout qu'avec cette replongée bitume - routes qu'on arpente et qu'on voudrait laisser crever à l'intérieur mais rien - rien ne se déclenche - faut ouvrir les portes - feu rouge sur les mots.

23/02/2009

et c'est comme si toi aussi - enfin - tu comprends bombe à retardement ou bombe à quoi le silence aussi mais là très précisément - c'est l'envie d'un grand très long - cri.

23/02/2009

et c'est comme si toi aussi - enfin - tu comprends bombe à retardement ou bombe à quoi le silence aussi mais là très précisément - c'est l'envie d'un grand très long - cri.

23/02/2009

après tout ce temps un grand tout l'ensemble vivre oui - comment c'est seul et debout dans le vent encore il souffle - tu tires des bords mais ta carcasse n'a jamais eu de voilure - tu restes là - dans le bitume.

23/02/2009

après tout ce temps un grand tout l'ensemble vivre oui - comment c'est seul et debout dans le vent encore il souffle - tu tires des bords mais ta carcasse n'a jamais eu de voilure - tu restes là - dans le bitume.

23/02/2009

avec un grand marre un carnet tout petit dans la poche et gueuler en silence - le bitume - plus la peine - toi t'es là comme quoi un vrai frangin je t'aime et te déteste toujours chaud froid - et les crevasses sur nos corps usés - la sueur entre deux torses.

22/02/2009

le corps dans sa fatigue heureuse il va bitume gris des journées voilées - une signe pourquoi ce mot - là - là maintenant - et vous tous comment vous riez - virelots.

22/02/2009

lui avec la tête en branle parfois chantant et gueule aussi les cris pleins d'une fatigue énergique - et la sueur coule sur le torse derrière la table - une paire déchaussée pointure vandale.

22/02/2009

après c'est comme sortir - le corps poussé dans son bout - plutôt dire bord - avec quelques tremblements et les mots avides des plaines qui ont trop donné - non - comment dire le juste bon - à point.

19/02/2009

il dit non dans bitume tu dis ce que tu dis ce n'est pas - toujours (il dit parfois) - ce que je te dis et tu lui dis je comprends en numérique puisque ces derniers jours pas vu et comme l'envie d'avoir la gueule - pour causer jusque tard et se dire encore.

19/02/2009

débitume-moi pourquoi pas avec les souffleurs dingues les nuits sous la grande voûte - le ciel de cuivre disent les baffles - le ciel de vanille le ciel de quoi chut.

19/02/2009

alors tunnel finalement le mot à lui seul suffit-il - oui enfin non ça ne se dit pas tout ça n'est pas possible la poésie impossible - et la cheminée brûle qui grille quelques bouts de viande.

16/02/2009

il dit je comprends pas mais c'est pas grave - c'est pas mauvais - ça tient comme ça - et dans ce bizarre il y a la fascination - débitume-moi chéri.

16/02/2009

comment c'est puisque tout n'est pas complètement rien toi et moi - un peu vers le plus tard tout de même et comment tu tiendras dans ton bitume loin de moi poussière.

16/02/2009

la vie comme un tunnel quand les jours un à un dans un grand souffle - tu ne lis plus ne dors plus c'est quoi vivre - entre deux quelques mots sur un carnet puis le réel - à l'oeuvre - déjà dit.

16/02/2009

tu vois les jours un à un avec tes rêves en dedans ça s'effondre ou bien construit - que reste-t-il - sinon les pavés les parpaings alentour quelques morceaux de bitume - arrachés à quel réel en dur ?

17/02/2009

avec tenir dans l'insiste reste à dire ce que tu as tripes et jusqu'au bout tu tiens tu tiens le verbe tenir oui et rester après - souffler - plus dur encore plus long encore.

17/02/2009

c'est quoi quand tu rentres dans la vie tunnel et toujours les mêmes mots - au final - rien d'autres - long et noir Fourvière à Lyon - allumez vos phares - et ton corps va qui tient avec quel nerfs on pourrait le décrocher - le nerf de boeuf non moins de gaz mec.

15/02/2009

A remplir des petits carnets on respire mieux. Ou pas.

15/02/2009

après les mois de l'hiver il est là encore avec sa barbe et boutanche de rouge comment ça tient ce corps dans le pavé - debout c'est un peu mal un à un les pas crachés pas le vent.

15/02/2009

d'ici à là-bas sur le bitume des autoroutes - avec la fatigue et les yeux qui vers le bas sans cesse - elle à côté dort est-ce qu'on marche sur les mêmes plaines dis-moi c'est quoi - ton bitume ou ta lune.

15/02/2009

mets ton bitume bitume en cage et tu rouilles ton corps en nage - après tu lui dis il faut absolument éviter les expressions les formules pleines de paillettes ta gueule.

15/02/2009

avec une barbe à papa c'était pareil enfin - tout le sucre en moins et le vent froid pousse la grande roue des jours des centaines de petites ampoules clignotent dans la nuit cité - tu es toi tu es quoi un tour de roue 50 secondes pas plus.

14/02/2009

tu vas tu marches un corps dans le vent sinon que ces rues déjà une à une tu reconnais - longtemps pas mis les pieds là - et pour quel monde oublié avec ce tas de souvenirs remontés d'un coup comme un coup de poing dans la gueule - et la neige continue à te fouetter tu vas tu marches un corps - si on pouvait dire solide.

14/02/2009

en arrivant les toutes les feux stops - rouges dans le noir et qui s'engouffrent dans la montagne au son des diesels encrassés puis les quais de Saône - longtemps que tu n'étais pas venu là et l'ensemble qui te remonte étrangle c'est comme quoi - un difficile de respirer.

13/02/2009

avec la nuit qui reste comme un monde orange les étoiles elles - n'ont pas non c'est blanc comme un néon sur une vieille table en formica - résidus du bitume tu disais quand la vie non ce qu'il en reste - au sortir des tornades.

13/02/2009

avec la machine comme une arracheuse de bitume et le blanc sur les bords - en tas et parfois sur la vitre encore tu traverses le pays et dans le silence bitume bitume presque les yeux fermés - puisque le blanc plan ça fait comme une noyade.

11/02/2009

après tu diras le silence et d'autres univers - toujours poussière sous la grande voûte - en attendant : la nécessité d'atteindre ce qui est en cours.

11/02/2009

du village jusqu'à sa ville la capitale seul au volant pendant qu'elle au loin - et le soleil lentement du avalais les bornes le bitume et les aires de repos avec panneaux lumineux dans la nuit - fraîche tombée.

11/02/2009

c'est quoi le numérique et les textes là le soir ton analyses dit 15 visites du penses à quoi - rien non le silence tout raconté et dans le scritchscritch d'un cahier - bosser.

11/02/2009

avec les chiffres qui défilent un à un vers le plus - tu es là debout - ça n'est pas dire que tu tiens - pendant qu'il se remplit ça vogue puis ce sont les quatre chiffres de ta carte bancaire enfin la poésie.