23/06/2010 Vue présente

qu'est-ce que quoi la vie pour qu'à c't'allure là dans les rétroviseurs les gyrophares bleus - et tout ce qui s'arrête là parce que - ça n'a pas de mots pour s'dire et là où on va encore est-ce qu'on saura dire comment on tiendra alors que là déjà - on n'a plus vraiment d'quoi s'accrocher les bastingages et tout ça s'est barré loin - te reste quelques bouts d'routes des poussières ah oui dust generation c'est bien ça.

18/06/2010 Vue présente

quelle langue tu as perdu ta langue alors - tu as perdu ta langue mon vieux - et ça te revient remonte encore ramène assez ah chut à plat voilà tabula rasa - mais niet niet ça te colle caille au loin l'horizon ce qui déraille ce qui file vas-y vaille que quoi - que vaille quand les routes s'effondrent imagine les trous dans le bitume qu'importe - j'ai toujours aimé le bruit des roues sur la poussière j'ai toujours aimé les chemins là tous en terre.

04/06/2010 Vue présente

dust dust dust qui n'y croient tous poussières et comme boue parfois à s'noyer dans l'grand torrent – dust dust dust qui tous sacrés à s'attendre qui n'y croient pas la poussière pourtant là dans l'oeil ça t'reste et ça colle ça pique ça caille – ça nous raque not'belle bande et dust dust dust à la fin merde – c'est de l'or la poussière qu'ça tienne qu'à quoi j'y comprends chlasse et ça passe tout lasse pendant qu'à grandes jambes – à coup d'accélérateur ça carbure affone le monde ça file sur les grandes routes on sait bien – qui dit ça souviens-toi coco – ça n'sera jamais une longue bande de bitume bien droite genre la Route Six des aventuriers de Jack Kerouac – ça non qu'il faudra monter dans des bus en cours de route ça m'étonne pas - dust dust dust tous béats tous poussières.

01/06/2010 Vue présente

comme le réel entier les routes s'ouvrent s'ouvrent et rugues rognent nos bitumes tous goudrons nos vies – collées comme plumes à jamais là dans les battements les bielles elles se souviennent les traces – et on roulera loin et on roulera longtemps et ça sent la sueur – et ça sent la poussière – et ça sent le corps le soir bête fourbue à matin – c'est comme si on avait traversé l'Europe à s'en faire caguer les moteurs et tout à coup voilà – ça me venait simple la vie.