Domnique Viart, Quel Projet pour la littérature contemporaine

N'ai jamais lu Pascal Quignard. Pourtant ça commence comme ça, Quel projet pour la littérature contemporaine, par une citation de Quignard :


Nous avons besoin de cesser de rationaliser, de cesser de s'ordonner ceci, de cesser de s'interdire cela. Ce dont nous avons besoin, c'est qu'un peu de lumière neuve vienne tomber de nouveau, comme un « privilège », sur les « sordissimes » de ce monde. Ce dont nous avons besoin c'est d'une déprogrammation de la littérature.


Tout à fait d'accord. Déprogrammation. Déguidonnage. Déshabillage. Et continuer la lecture de Viart via CyBook. Viart, connu, pour qui parcourt les rayons de bibliothèques. Etudes et critiques. Ai apprécié La littérature française au présent (avec Bruno Vercier). Ou encore la collection Ecrivains au présent, chez Bordas.


Et les pages s'enchaînent rapidement avec ce confort particulier du livre numérique. Ca tient et pourtant on a quoi dans les mains sinon cette machine ? Quand une phrase intéresse, un signet via pad en trois coups de pouce c'est fait, on la retrouvera facilement plus tard. Cependant, on regrette l'impossibilité d'annoter le texte. Ça viendra plus tard. A priori possible en bêta via liseuse sur publie.net.

Et donc lire ce bouquin, c'est tout de même être dans un univers d'analyse, et ce n'est pas encore tout à fait littérature, lecture dense et profonde. Collection Voix Critique chez Publie.net, Viart s'interroge: est-il question -ou non- de projet, d'intention, en ce qui concerne la littérature contemporaine. Si ça s'oriente vers telle direction, c'est pourquoi c'est comment.

D. Viart repasse sur les épisodes de La Nouvelle Fiction après Le Nouveau Roman -où l'on reparle d'avant-garde- mais aussi sur La Revue de Littérature Générale. Et pour les jeunes lecteurs comme moi, champ de possibles. Lectures en vue.
Après Jean-Marie Gleize et Jean-Michel Maulpoix, lyrisme critique, finalement s'ouvre l'idée d'un trajet plus que d'un projet. Appuis sur l'étude des œuvres de Pierre Michon et de François Bon.

Alors, essai numérique et analyse, critique. Finalement, lu en très peu de temps. Avalé. Comme un bouquin ordinaire. Déjà paru en anglais dans The Art of the project en 2005, ce texte tient dans le numérique mais appel vers le large. Via cette lecture rapide, on part vers d'autres univers. Ceux-là restent, pour l'instant, dans le papier.


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