Le Dracula numérik

Alors dans la nuit blanche des fins d'années souvent on fait de longues lectures. Espaces temps favorables et géographie déplacée, période de "fêtes" et vacances, vides de toute activité "rentable" ou tout simplement financière. Enfin l'espace divagation, s'attacher à l'essentiel.

Ainsi via l'eBook, à nouveau contact avec des territoires échappés depuis longtemps. Qui allait là pendant toute cette absence ? Qui tenait encore ? L'idée que ces univers existent et qu'on y vient pas voir, frousse. Pour moi, c'était le Dracula, Bram Stoker.

Pourquoi on en vient à une lecture ? Quel chemin depuis ce point, loin là-bas, et la dernière page du bouquin. Allez, disons bouquin, on a bien le droit. Qu'est-ce qu'un livre numérique ? Tout ça s'invente encore.

Et certainement nombreuses encore, les soirées où je sortirais entre deux verres un eBook de mon sac pour convaincre l'une ou l'autre, non simplement montrer, car la curiosité toujours, elle vient et tient, après on discute.

Allez savoir, sinon qu'un très bon ami me glisse le Rocky Horror Picture Show entre les mains, me laissant seulement une courte bande annonce pour mise en bouche. Et puis la nuit se fait de plus en plus présente. Et puis avec les aminches, en ces périodes d'hiver, on repasse en boucle nos quelques escapades en tire d'une rive à l'autre, à travers Carpates jusque Mer Noire. Finalement le fichier sur la machine, et puis lire.

Pas cherché ce que j'ai trouvé dans cette lecture. Enquête. C'était revenir aux lectures de l'enfant, à l'ado quand on avalait d'une traite un bouquin qui fichait la frousse, une aventure de gamins. Alors Dracula oui, j'ai aimé lire ce bouquin. Et l'eBook, l'outil lui-même m'a amené là. Parce que c'est via web que j'ai trouvé le fichier. Parce que dans les déplacements trains etc. j'ai transporter facilement ma petite machine, et que tard le soir je m'endormais dessus, la page encore ouverte au matin. Parce qu'après une journée neige fatigue, et simplement d'une main on tient le petit boitier, pas besoin de se battre avec l'une ou l'autre page têtue, à toujours vouloir se refermer.

Et puis Rocky Horror Picture Show. Tout ça ne va pas forcément dans le même monde. Puisqu'il y a parodie dans le film. Mais tout de même : l'impression d'avoir continué l'univers découvert. Sinon qu'à la fin, le Dracula non puisque tout est beau -mais le suspens est né et a tenu-, le Rocky Horror aussi puisque le meilleur du son arrive en première partie (ex Time Warp).

Reste que j'ai pris réel plaisir à lire L'Enterrement de François Bon sur un vrai bouquin papier, que j'ai reçu le dernier numéro de la revue Contre-Allées, et que dans tout ça on parle papier, et qu'ailleurs aussi.


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