22/10/2009 Vue présente

on y va on avance le corps file la danse des quoi la danse des jours à des questions comme pourquoi on pourrait dire - y'a vraiment pas autre chose - comme ça que ça tient - on pousse on pousse la machine on y va corps et la poésie merde - c'est là c'est corps.

22/10/2009 Vue remontée

ici ça n'a pas de nom les immeubles autour quelques uns les vitres rouillées et verres fumés comme partout souvent dans le pays le moteur tourne encore - le temps d'un paquet de clope et une direction la marmaille est riante et se promène comment les tee-shirts troués leurs trognes quand le paquet de bonbons - et tous se jettent dessus et tous déchirent ça tombe sur le bitume dans une flaque ils filent en criant d'autres essaient d'entrer tu ne sais pas quoi - personne ne dit rien c'est le temps d'un paquet de clope chez le marchand une direction c'est plus à l'Est - filer vers les montagnes et puis rouler - ça te reste colle colle un paquet de gamins se déchirant autour d'une poignée de becs.

20/10/2009 Vue remontée

nous les errants comme respirant pour des premières fois ça reste dans l'oeil quand on s'approche - du côté du fleuve et toutes là j'l'entends des mots comme chaudière - et les mythes s'effilent fous comme nous là dans les rues de la ville sur le pavé courant parfois c'est ça courant lire une affiche un concert - et suant sur des terrasses de café et criant sifflant derrière les filles folles non fous - filant entre les tires entre les jambes et sautant les marches les coudes appuyés sur une pierre tu vois les toits de la ville jusque loin brouillard d'août et avides de plaines introuvables.

20/10/2009 Vue remontée

tu te rappelles Ginsberg tu te rappelles la traversée des Etats et tu cours dans les tunnels creusés par qui creusés par d'autres - d'autres là hurleurs parfois à d'autres époques et tu cours tu cours - cette nuit tu cours immobile sur le siège de la vieille tire Paris in the car - ceinture périphérique la capitale au volant le tabac des rêves le ciel néons publicitaires - pas d'étoiles alentour chacun sait pourtant quel monde il observe - dans le noir - et tu cours - tu cours immobile sur le siège de la vieille tire jusqu'à ce que le jour klanklanklang de bagnole usée on lève un capot sur une langue d'autoroute - sur le toit café fume on tire sur des clopes on se dit peu de choses on court court dans les tunnels immenses - le son rauque des grosses berlines allemandes - la station service - les glissières filant loin - touffes d'herbe - éparpillées.

19/10/2009 Vue du jour

là-haut noir noir noir le ciel et tu ne cherches aucune étoile comme le bitume noir trace loin devant - ça file et tu voudrais que ça s'étire encore la vie ça se tremble entre temps et ce que tu entends au loin non - qu'ils hurlent encore les chiens errants qu'ils hurlent brûlent entiers muent - tous muent tous mes fantômes tous intacts tous fous dingues d'errer là - quelles rambardes pousser pour élargir les asphaltes encore lisses.

18/10/2009 Vue remontée

il y a dans les baffles the man who sold the world un très vieux titre tu as les yeux là dans le vide du bitume fin de journée - les phares jaune rouge jaune rouge jaune rouge tous les uns après les autres un coup de klaxon dans le loin et vert le feu vert sur les bandes blanches - tu fixes le bitume et tu penses aux mondes que tu perds - à d'autres asphalte abandonnés à des corps loin loin loin tu ne les sens plus les rêves que tu as dispersés tu pourrais pleurer - tu pourrais pleurer au milieu d'un carrefour et quelques secondes quelques secondes seulement - ce serait le temps de l'appuiement sur l'accélérateur et tu ne lâcherais rien - dingue jusqu'à ce que quoi s'ensuive dingue.

16/10/2009 Vue présente

dis-moi quand tu disais les grandes plaines et le souffle du vent dessus dis-moi c'était mentir non - tu disais on ira tu disais on fera tu disais c'était mentir non - tu disais les grosses tires les bagnoles américaines et des nuages de poussières sur le bitume - tu disais les corps dingues et toqués d'être là tu disais les mondes entiers qu'on imagine à peine c'était mentir - tu disais la vie la vie tu nous a laissé là sur une aire d'autoroute en construction tu disais quoi tu disais tellement - dis-moi quand tu disais dis-moi quand ça n'avait plus de sens tellement fou c'était mentir aussi nous tous on a marché nous tous on a couru on croyait à des tunnels on est arrivé au bout c'était grotte on est arrivé au bout qu'est-ce qu'on a vu dis - tu disais tout ce qu'on ne se dit pas tu disais tout ce qu'on ne peut se dire tu disais c'était mentir - on ne braille jamais assez ce que nos corps tiennent à courir sur les mêmes routes.

13/10/2009 Vue du jour

oui oui oui voilà c'est ça putain la putain de vie qui te rattrape à pleine trousse et frousse ça te fait dans le corps parcourt tout le dos monte et bam bam bam - bam bam bam dans le coeur ce qui te tremble aujourd'hui - tu es dans un champ l'herbe n'est pas très haute et verte c'est un jour d'octobre et tu cours transpire l'air est frais te passe contre la peau le soleil tombe là-bas jaune en plein dans la gueule - t'éclabousse entier et tu files diagonale à travers champs et tu rêves et tu écris dans ta tête le plus long poème le plus beau poème tu sautes une clôture et tu continue ça ne s'arrête pas la putain de vie te rattrape la vie - la vie la vie un nuage d'oiseaux de corbeaux tout va pour le très mieux puisqu'aujourd'hui non - tu ne te demandes pas ce qu'ils peuvent bien foutre ici la vie putain merde - et ça te résonne à l'intérieur d'autres mondes bam bam bam et toute la folie qu'on a d'être là né nu entier poussière.

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13/10/2009 Vue présente

froid ça te tombe comme une fin d'été et glace grise passe tout contre sans dire ce qui - il faut se rendre à l'évidence - il n'y a pas de règles - froid - un tunnel immense et froid une grotte caverne sans fond et tu cours et tu cours et tu cours ici et maintenant c'est toujours - on est quoi ici - avec un crayon noir un marqueur noir tu écris dust generation sur un bout de plastique - imagine le geste à faire.

12/10/2009 Vue présente

tu ne parles plus aujourd'hui tu ne parles plus tu ne dis plus rien comment ça comment ça tu ne dis rien qu'est-ce que c'est - une langue qui s'engourdit qu'est-ce que c'est comment on fait - quand on a perdu sa langue dis keskilya - keskilya comment on continue à tenir - et le vent.

12/10/2009 Vue présente

alors quoi

11/10/2009 Vue présente

tu serais tiens à Prague tu serais à Prague et ce serait l'hiver tu entends encore la voix - la voix enregistrée la voix des tramways de Prague et tu serais à Prague - le ciel gris blanc et la neige tout autour les tramways rouges beiges tu irais dans un troquet tu te mettrais au chaud et tu commanderais une grande bière - tu saurais tout à fait comment dire ce qui doit être dit et tu regarderais les voitures passer - tu entendrais les roues sur les pavés de Prague et tu fumerais une cigarette dans un bar de Prague - après tu marcherais dans la nuit tu irais dans les rues de la ville et tes pas dans la neige.

09/10/2009 Vue remontée

un jour tu es sur un bateau sur le fleuve il n'y a qu'un fleuve dans tes terres explorées le Danube file d'un bout à l'autre - tu es sur un bateau non une barque une petite barque et d'autres autour pourquoi tu ne parles pas d'eux tiens pourquoi tu es sur une barque et tu regardes au loin tu regardes vers l'Est - tu sais qu'il y a d'autres fleuves à traverser d'autres plaines d'autres asphaltes - à l'Est.

09/10/2009 Vue remontée

combien de fois tu pourrais dire ça combien de fois pour le dire bien quelle question comment on raconte ça - ce que ça fait d'être dans la carlingue et filer plus à l'Est ce que ça fait l'autoroute slovène l'autoroute croate l'autoroute serbe ce que ça fait l'air qui s'engouffre dans la voiture la fumée de cigarette - la couleur du ciel pas vraiment bleu et au loin toujours flou noyé dans les champs de maïs les baraques toutes en briques démentes les vieux camtards les Yugos agonisant sur l'asphalte - et ce que tu ferais pour être sur l'autoroute entre Zagreb et Belgrade ce que tu ferais pour rouler comme à la poursuite de quoi d'une vision ce que tu ferais pour une vision sur la route de l'Est. 


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09/10/2009 Vue remontée

cette nuit Belgrade c'est quoi on ne comprend rien à Belgrade on affonne quelques bières dans le centre Belgrade tu as vu les chiens errants aux carrefours de Belgrade - tu as vu les immeubles effondrés de Belgrade et tu n'as rien compris tu as roulé vers la banlieue de Belgrade et tu as erré dans ta tire tu as croisé des convois de grosses berlines tu as vu les herbes hautes aux abords des casernes militaires - tu as fait cuire une boite de conserve au bord de la route sur le bitume le bitume tu as bu du vin rouge dans des gobelets en plastique et tu l'as vu partir - tu l'as vu partir dingue dans le noir tu l'as vu marcher dans un fossé tu l'as vu éclairer son asphalte à l'aide d'une grosse lampe on/off - dans la nuit tu l'as vu passer filant à travers les rues tu l'as suivi dans la carlingue et tu as jeté une tente ici - tu es allongé dans le noir épuisé dans l'herbe il est à côté il dort tu entends un train - un train passe sur les rails un peu plus loin ça te tremble la nuit remue jusqu'ici.

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09/10/2009 Vue remontée

la route devient longue longue bandes de bitumes toutes le plus souvent fraîches encore et vers le Nord c'est très clair - tout à fait à gauche côté conducteur le soleil dans sa chute c'est une large plaine plane jaune blé au loin les baraques comme ranchs perdus dans quel far west sans nom - la direction c'est plein Nord et Timisoara le plus souvent Romania le Nord de la Serbie tu l'avales et tu es là tu restes poussière dans la carlingue ce que c'est - être dans un monospace et traversée la frontière ce que c'est - les grands portiques bleus les bains d'eaux troubles les douaniers clopes assis sur leurs chaises immobiles - ce que c'est prendre en photo un panneau Romania une Dacia file devant qui blanche longe la barrière de sécurité les cris qu'on pousse sur les premiers kilomètres d'asphaltes les chevaux noirs courant tirant leur charge et le premier troquet - la première bière qu'on affonne on croirait un saloon on croirait le grand Ouest du rock'n'roll dans les baffles. 
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08/10/2009 Vue remontée

gueule de n'avoir pas dormi et puis les nerfs comment dire - d'avaler de nouvelles routes on se passe la carte - voir où on en est à quel endroit exactement et déjà - elles se déchirent les feuilles ne tiennent pas qu'importe on allume des cigarettes on roule vitre ouverte on a descendu l'Autriche gris sous la pluie on a traversé cette ville sans nom les camtards les longues remorques à l'arrêt devant des auberges et la chaleur on suit les panneaux vers Slovenja on roule on roule vitres ouvertes - puis la forêt on parle beaucoup dans la vieille tire on parle sans cesse on ne dit pas grand chose on parle et le moteur chauffe tu sens l'odeur on dirait de l'huile chaude cette côte vers la frontière - les virages tous serrés et nombreux les tous tellement qu'on allume le chauffage c'est un vieux truc on allume le chauffage le moteur refroidit puis les lampadaires jaunes d'un poste de frontière - comme ça nous tremble là d'avoir roulé et les plaines immenses qu'on découvre à peine les plaines immenses et poussières nous là devant un magasin de tabac fermé la voiture en roue libre jusqu'au premier troquet.

08/10/2009 Vue présente

ça s'est passé comme ça tu allais dormir et puis surgir c'est ça le mot surgir tu dis souvent ce poème quand elles surgissent - et tu entends Alexandrie tu vois le port tu n'es jamais allé à Alexandrie peut-être si tu étais allé à Alexandrie ça ne serait jamais arrivé tu allais dormir - et ça t'a poussé là un bout de phrase un quelque chose que tu n'as pas - tu l'as laissé tu as pensé on verra demain mais tu ne devais pas tu n'aurais jamais dû au réveil c'était là comme quoi - un battement de carcasse une petite veine qui tape tape et tu ne sais pas comment faire tu ne sais pas - quelque chose est là qui devrait jaillir quelque chose est là qui devrait et ça ne bouge pas et tu ne bouges pas.

08/10/2009 Vue du jour

un jour tu cours l'air te passe tout contre tu transpires ça goutte et les muscles tu sens ça se raidit tu cours au loin - il a un tee-shirt orange ça se voit de loin un tee-shirt orange il est au bord de la route tu cours tu transpires tu regardes tu aperçois ça y'est tu vois il est sur un fauteuil roulant il est au bord de la route - et tu t'approches tu cours il a un tee-shirt orange il est dans un fauteuil roulant et tu cours sur le bitume en passant devant tu dis bonjour lui aussi il répond tu sens bien - mais tu ne t'arrêtes pas tu cours tu cours l'air te passe tout contre tu transpires ça goutte il articule difficilement tu ne sais pas quoi il dit - bonsoir monsieur son fauteuil il ne bouge pas il regarde vers le Nord tu viens du Nord et tu vas vers le Sud tu files tu ne sais pas tu te retournes une fois tu te retournes il est là dans son fauteuil tu ne t'arrêtes pas tu vois - son tee-shirt orange tu cours il est dans son fauteuil ça te reste un peu dans les yeux quelques temps - un homme sur son fauteuil avec un tee-shirt orange il est là sur le bitume c'est une route de campagne et tu cours.


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07/10/2009 Vue remontée

un peu plus au Nord déjà on a passé Brasov et tu as croisé ce vieux camion - un peu plus au Nord et près de midi dans cette ville ça ne se dit pas le bitume la poussière - le ciel tout à fait gris non gris rose - c'est quoi les cheminées là-bas tu files à travers les vieilles tires au pied de l'immeuble une bande de gamins court un ballon le cuir est déchiré il roule sur la terre - au bout derrière le but un camion-benne rouille crevé la route elle fait ce virage - c'est comme tourner vers d'autres planètes et dans la tire on dit tous on a faim on s'arrête dans un quelque chose de routier les frites les saucisses le coca la bière on avale ça et on passe un pont on file plus au Nord encore l'asphalte à peine assez large - c'est comme nos corps qu'on traîne nos carcasse qu'on tire là-bas c'est comme nos épaules qui ne portent rien c'est comme dans un roman américain - en filant vers le Nord tu voudrais qu'il parle encore.


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07/10/2009 Vue présente

ça plus non plus de ça ce genre de ce quand il dit ça plus corps ça lui fait comme un tremblement à l'intérieur et rabroue rattaque racks dans lesquels on se range carcasse - ça non plus non plus de ça ce genre de ce quand il dit ça te tremble crisse à l'intérieur et le silence tout autour quel corps quel corps vit ce silence quand il te tombe - alors tu perds ta langue alors tu t'écrases mort caresse désintègre ton corps poussière c'est comme un ange dans le ciel gris - tu ne dis plus enfin - tu ne dis plus - rien - calme - couché - m'endors - me tais - me chut - me mort. 
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06/10/2009 Vue présente

à Constanta sur le port de Constanta tu marches sur le bitume du port de Constanta et tu regardes la mer - dans les baffles une voix de femme une guitare elle joue une ballade quelque chose d'assez doux mais tout de même - tu regardes la mer et ça te vient tranquille comme une vague un peu plus forte et l'eau monte lèche le béton atteint la digue ça te mouille un peu - tu monterais dans un rafiot qu'importe rouge vert celui-là avec la rouille sur les flancs tu monterais sur un rafiot et quelqu'un monterait le son et puis électrique la guitare électrique encore quelque chose d'électronique aussi - sur le pont du bateau tu regardes les mouettes le soleil là à travers les nuages sous tes pieds tu sens vibrations le moteur qu'on pousse de plus en plus vite bientôt les embruns et la côte s'éloigne - c'est tellement fort la musique et lascive une voix s'étire tu ne sais plus est-ce que tu pleures est-ce que tu ries tu ne sais plus rien et tu pars - à Constanta sur le port de Constanta tu marches sur le bitume du port de Constanta et tu regardes la mer - tu serres un ami dans tes bras tu le serres fort ce jour-là tu sais lui dire tu l'aimes à Constanta sur le port de Constanta sur le bitume du port de Constanta.

06/10/2009 Vue remontée

un matin peut-être matin d'une autre vie sais plus - le soleil tôt sur la tente à peine posée et l'odeur des sapins c'est une forêt aussi tu files vers le torrent et nu dans l'eau tu frottes ta peau avec un savon d'Alep nu dans l'eau froide tu te laves dans un bois de Slovénie - qu'est-ce qui passe d'essentiel dans la flotte de ce torrent dont le nom n'existe pas dans cette histoire. 
 
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06/10/2009 Vue remontée

dans ce qu'il y a de ville sur la côte tout à l'Est tu roules marches à travers les rues immmeubles tous immeubles bruns jaunes avec les vitres rouillées - grand tubes parcourant les artères depuis les centrales autour et du haut du minaret quelle mosquée quelle muezzin vient chanter ici - entre tes mains tu as un haut-parleur à l'Ouest la ville jusque dans le flou à l'Est le port une longue suite de grues les unes après les autres - nul navire à l'horizon sinon le vent le vent de la Mer Noire nulle vision à l'horizon sinon le flou - le flou de la Mer Noire.

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04/10/2009 Vue du jour

l'asphalte c'est noir et tout autour les champs dans un jaune sec les herbes hautes d'une toute fin d'été soufflées légères - les phares tous jaunes dans un sens et rouge devant longue suite parfois le silence à l'intérieur - on entend le vieux moteur un tunnel jaune jaune jaune jaune jaune jaune jaune tu devrais dire orange - l'asphalte c'est noir comme le ciel immense il n'y a pas d'étoiles sous le noir noir des villes et le moteur chauffe tranquille dimanche.


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03/10/2009 Vue du jour

corps court court à l'air bleu poussière parmi poussière dust generation né fus suis serai poussière infime sous la grande voûte combien de fois as-tu dis ça - combien de fois peut-on dire ça dust dust dust quand contre ta peau le visage tu sens le frais d'un matin d'octobre vivre tient à peu à peu près à poussière et ça te monte comme la température d'huile moteur un jour - tu dépasses et l'essentiel se dit à coup de respirations hésitantes.

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