01/06/2010 Vue présente

comme le réel entier les routes s'ouvrent s'ouvrent et rugues rognent nos bitumes tous goudrons nos vies – collées comme plumes à jamais là dans les battements les bielles elles se souviennent les traces – et on roulera loin et on roulera longtemps et ça sent la sueur – et ça sent la poussière – et ça sent le corps le soir bête fourbue à matin – c'est comme si on avait traversé l'Europe à s'en faire caguer les moteurs et tout à coup voilà – ça me venait simple la vie.

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