tu te lèves un matin et tu as parcouru toutes tes plaines en une nuit - tu sais que tout est faux et qu'ici rien ne tient dans ce qui nous flou - tu dis n'importe quoi et ça ne change pas - c'est un matin froid et sec et les champs autour sont tous blanc sont tous immobiles - ce qu'il te reste de nuit c'est un bout'd'langue moitié phrase mots plutôt qui disent l'essentiel et venus d'où - et blablabla tu parles entier tu parles enfin ça te reste à l'intérieur pâte langue remuée de cesse et le tracé droit loin devant pour une fois zigzague souffle simple sur ses terres inconnues - le sentiment plus fort que jamais d'être la poussière entière la poussière légère qui avale des mondes entiers c'est ça - dust - si tu veux dust generation pour ce matin là dans le froid tu marches pour t'assurer d'être là bien entier dust generation - ça n'est pas là seulement devant comme des mots qui filent non recule recule un peu - c'est l'image rien que l'image qu'on a là devant nous et regarde là plus encore - les mots pfff les mots ssss chut tous assis attendent -
tu te lèves un matin et tu sais très bien que ce qui là jaillit n'est pas rêve non n'est pas cette fois bruit brame braille mais dit durement l'essentiel - ce qui déferle enfin l'amour total quelque chose que d'autres et bien mieux -
tu te lèves un matin et se détachent pierres ce qui saillant rêche détruit pollue les rives de l'amour total - aphones les crashs raides qui dans leur butée de nerfs sont là noir et d'une violence mensonge -
tu te lèves un matin et tu sais qu'enfin poussière infime poussière sous la grande voûte aimant massant il te reste quoi quelques vallées à parcourir et s'ouvriront enfin les plaines les plaines immenses de l'amour total -
tu te lèves un matin et disparaissent tous les pièges à loups sur tes routes rouille dont tu aimes encore regarder la couleur -
tu te lèves un matin et ce n'est pas béat béat complet ni quoi d'extase mais le sentiment très clair que là tout ce qui trame d'un coup - c'est ça c'est ça tout à fait ça exactement ça et tu pourrais le dire ça ne changerait rien ou peut-être que - si béat d'accord béat englobant gobant tout ce qui de réel apporte de quoi tenir encore -
tu te lèves un matin et tu pardonnes tout ce qu'il y a de violence alentour dans une conscience toute sage d'avoir enfin poussière et calame là calme - calme entier calme et vivant et tu sens - tu sens très bien cela - se détacher à l'intérieur tous croutes crasses ce qui rance s'agrippe et trébuche que tu tombes mieux ça n'a plus de sens - tu n'as plus de poids -
tu te lèves un matin soumis à tout dans l'écoute la plus total des battements intimes maître des poussières et au firmament tranquille - alentour s'échouent ce que hache crache bâche les terres fertiles - tu sais qu'il est question de temps -
tu te lèves un matin et tu ne sais plus -
tu te lèves un matin et tu ne sais rien -
tu te lèves un matin et tu marches avide tu viens de découvrir tout ce qui d'essentiel tient dans un main - un petit caillou blanc à peine une poussière immense et dingue.
tu te lèves un matin et tu sais très bien que ce qui là jaillit n'est pas rêve non n'est pas cette fois bruit brame braille mais dit durement l'essentiel - ce qui déferle enfin l'amour total quelque chose que d'autres et bien mieux -
tu te lèves un matin et se détachent pierres ce qui saillant rêche détruit pollue les rives de l'amour total - aphones les crashs raides qui dans leur butée de nerfs sont là noir et d'une violence mensonge -
tu te lèves un matin et tu sais qu'enfin poussière infime poussière sous la grande voûte aimant massant il te reste quoi quelques vallées à parcourir et s'ouvriront enfin les plaines les plaines immenses de l'amour total -
tu te lèves un matin et disparaissent tous les pièges à loups sur tes routes rouille dont tu aimes encore regarder la couleur -
tu te lèves un matin et ce n'est pas béat béat complet ni quoi d'extase mais le sentiment très clair que là tout ce qui trame d'un coup - c'est ça c'est ça tout à fait ça exactement ça et tu pourrais le dire ça ne changerait rien ou peut-être que - si béat d'accord béat englobant gobant tout ce qui de réel apporte de quoi tenir encore -
tu te lèves un matin et tu pardonnes tout ce qu'il y a de violence alentour dans une conscience toute sage d'avoir enfin poussière et calame là calme - calme entier calme et vivant et tu sens - tu sens très bien cela - se détacher à l'intérieur tous croutes crasses ce qui rance s'agrippe et trébuche que tu tombes mieux ça n'a plus de sens - tu n'as plus de poids -
tu te lèves un matin soumis à tout dans l'écoute la plus total des battements intimes maître des poussières et au firmament tranquille - alentour s'échouent ce que hache crache bâche les terres fertiles - tu sais qu'il est question de temps -
tu te lèves un matin et tu ne sais plus -
tu te lèves un matin et tu ne sais rien -
tu te lèves un matin et tu marches avide tu viens de découvrir tout ce qui d'essentiel tient dans un main - un petit caillou blanc à peine une poussière immense et dingue.
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