10/07/2010 Vue présente

ah donc shamout en grand jaune sur fond rouge aux carrefours tous zarmes aux bras dans leurs noir de fringues à s'balancer aux trottoirs – kulchi tamam pour tous ici bas qu'à marcher marcher à fond'd'bitume passe passe nos jours tous jours entiers sans là tout près de toi chut mon vieux – marche encore la ville clac l'appareil que tu n'oses à peine dans l'oeil un vieillard il frotte un quelque chose d'archet ça fait un bruit mais les bagnoles – toute en rumeur d'ville qui s'apprivoise ta vie mon vieux entière là dans tes yeux ce qui t'reste dans l'oeil comme un sourire un regard qu'on a là qui t'fait rire mon vieux c'qui't'tient allez petit avance allez petit avance avance – oui c'est ça comme z'oiseaux et on ouvrirait la cage ils s'envolent tient regarde dans le ciel c'est quoi un cerf-volant et tu marches tu marches – sans cesse tu parcours tes vieilles plaines sans cesse tu t'imagines d'immenses bitumes.

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