la route quasi vide dans la nuit les lampadaires jaunes les barbelés tout à coup là surgit d'où une barrière des panneaux dans le noir – le mur de béton nos silences c'qu'on a d'peur et d'folie là ta main tout contre les fusils devant la barrière – la route immense droite là les minarets les baraques dans la nuit les collines les bagnoles armées les gyrophares dans le loin – les drapeaux blancs bleus l'accélération d'une grosse tire ma main sur le levier d'vitesse les tours de garde au virage – les bagnoles qu'on ouvre dans la nuit d'un poste de contrôle – les crèves pneus sur le bitume – les tags sur le béton.
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