gueule à demi et sèche dans le matin après tout s'épuise dans le café pourtant un coup de téléphone suffit - elle revient et ça ne s'efface pas - rester silence ça ne change rien.
nous bavards moi presque gaspillard en mots de goûts
trop dand le dire c'est tuer l'écrire - un peu - je trouve - c'est moi
bulles houblon qui éclataient mes pensées
mais après tout - tant qu'il y a les dents tant qu'il y a les sourires tant qu'on pourra dire - on a qu'une vie ensemble - et alors s'emmener s'enlacer se bercer dans le bleu nuit on continuera 7000 ans si on veut
mon pauvre, dans 7000 Ans je serai à la 346éme réincarnation de ma vieille carcasse et quelque chose me dit que je serai une sorte de langue de bitume étalée au soleil du Moyen-Orient.
mon pauvre mon pauvre mon pauvre ça dit quoi ça répéter les choses les mots ça dit quoi - ça dit ce qu'on veut c'est ça le problème c'est bien ça le problème - dire exactement ce qui doit être dit merde c'est comment tu sais non - no idea y'a rien c'est le vide partout urgence mon pauvre y'a urgence et dire dire c'est comme - mettre des tirets partout tout tout et que ça braille et on s'raccrochera aux plus branlants des bastingages et on trinquera avec des chats et on tiendra dans ce qu'il y a là du réel.
11 commentaires:
l'absence de virgules permet toutes les variations "imaginables" :
.. dans le matin après , tout s'épuise ...
ou etc
oui oui roro ak HK oui oui
et aujourd'hui même real life discussion ponctuation
sans jamais de réponse
sinon que les "vigoureux" (pas vraiment sûr mais Kerouac?) tirets restent seuls maîtres à bord
(et tous quittent navire)
(virgule point bitumebitume roadpoet...)
(nul bastingage
of course)
"la ponctuation est un cache-sexe qui sert à dissimuler les parties honteuses de la littérature"
-P.Picasso-
1935
alors
trouvé -bitumebitume-
long chemin numérique pour arriver ici
OIIC
12:34
long chemin
parti d'où ?
souvenir d'une discussion à ma gauche
mot clef
-bitume-
clic clic
non
mot clef
erreur de frappe
-bitume*2-
trouvé
OllC
18:38
me rappelle oui -
étions dans ton viseur
gauche
à fond sur la nationale welcome
nous bavards
moi presque gaspillard
en mots de goûts
trop dand le dire
c'est tuer l'écrire
- un peu - je trouve -
c'est moi
bulles houblon
qui éclataient mes pensées
mais après tout -
tant qu'il y a les dents
tant qu'il y a les sourires
tant qu'on pourra dire
- on a qu'une vie ensemble -
et alors
s'emmener
s'enlacer
se bercer dans le bleu nuit
on continuera 7000 ans si on veut
mon pauvre, dans 7000 Ans je serai à la 346éme réincarnation de ma vieille carcasse et quelque chose me dit que je serai une sorte de langue de bitume étalée au soleil du Moyen-Orient.
nationale welcome + picasso = j'y suis presque
réincarnation oui
peut être
peut être comme les peintres
les chats
une race
les chats en chats
-peintres en peintres
sûr
écoutez -pablo- l'infini
OllC
15:51
non moi j'écoute les chats alors -
et surtout la tienne, tiens -
tu sais T......
elle réfléchis bien
je trouve.
j'aime pas trop quand tu dis
"mon pauvre"
je l'entends trash
un peu
et dans mon oreille
ça coince
mais peu importe
mais chut.
mon pauvre mon pauvre mon pauvre ça dit quoi ça répéter les choses les mots ça dit quoi - ça dit ce qu'on veut c'est ça le problème c'est bien ça le problème - dire exactement ce qui doit être dit merde c'est comment tu sais non - no idea y'a rien c'est le vide partout urgence mon pauvre y'a urgence et dire dire c'est comme - mettre des tirets partout tout tout et que ça braille et on s'raccrochera aux plus branlants des bastingages et on trinquera avec des chats et on tiendra dans ce qu'il y a là du réel.
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