14/11/2009 Vue du jour

la campagne longue large au soleil les matins de novembre – quelle variation minime tu trimballes en deça de vivre pour que ça tienne – le vent souffle froid et tu cours corps encore là quelle variation même dans la foulée d'un pas puisqu'en deça un pas reste un pas merde faut pas nous – le vent souffle froid plie les herbes encore jaunes de l'été voilà – une steppe – tu cours dans une steppe – le ciel est bleu et il fait froid tu cours la sueur sous ton bonnet les herbes encore jaune les feuilles bientôt toutes tombées jaunes oranges – c'est une steppe – les pas que tu fais raide à l'intérieur dans cette boite crânienne quelle énergie dépasse le réel – imagine un peu – tu cours cours sur une route toute petite route de campagne – le vent souffle froid rogne de ton corps plie les herbes encore sèches de l'été – voilà – c'est une steppe.

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