Fracture numérique et vins au verre

La fracture numérique il dit dans un de ces lieux où la vie encore, puisque il en existe. C'était une bonne soirée et elle a commencé comme ça tu penses quoi de la fracture numérique moi j'y connais rien non si enfin, c'est quoi avoir d'un côté une bibliothèque numérique avec lecture nomade sur terminaux de lecture et de l'autre papier sur étagère. C'est quoi sinon que l'un comme l'autre reste dans le domaine passion pour moi. Avec toujours un plus -mais ce n'est pas inaltérable, à suivre avec évolutions techniques- côté papier pour la qualité de lecture (n'ai pas dit le pratique).

Alors fracture numérique puisque d'un côté l'humanité dans son chambard binaire numérise à tour de bras, et c'est lutte de pouvoir là aussi, avec enjeux industriels et business plan off course, et de l'autre le reste de la planète, chacun sait de quel "reste" on cause ici, rien n'a changé, qui n'a pas même accès à la technologie informatique. Reste qu'une petit bibliothèque de brousse sera peut-être mieux lue que l'univers "culture" des réseaux connectés. Disparition par le trop, apparition par le manque.

Alors de même, je pousse un réel vers le numérique, puisque ces mots, c'était d'abord dans le lieux des sens, avec dégustation de pinard et musique en live, et le prophète à côté ne tenait plus filait vers les plaines arides et sèches du grand tout numérique. Où l'on compte dizaine d'années pour mieux laisser vivre les possibles.

A tenir ainsi, j'ai quitté mes univers villes mais ça reste encore en moi. Les va-et-vients sont aussi du numérique au papier, Claro et son clavier cannibale, ce qui confirme les démarches blogo-numériques vers le livre, papier (Chevillard) ou numérique : Didion, De Jonckheere, Beintsingel...

Alors oui le Cybook, je l'ai toujours, et pour un mois encore, reste que c'est un prêt BU, qu'il faudra laisser la place aux autres, et que le tarif actuel me semble tout à fait inabordable pour un outil de ce genre. Il en existe qui ne supportent pas l'objet, et d'autres qui se lancent dans l'aventure. Questions tarifs, on peut aussi s'interroger. On tourne autour des 300 euros pour un terminal de lecture, les livres électroniques varient très largement : les éditeurs tout numérique comme publie.net proposent des tarifs très intéressants. Les grands distributeurs jouent une autre partition. Il est encore questions de format, et c'est casse-tête que se lancer à comprendre. On est dans le technique numérique. Reste qu'on a pas idée, je viens de lire Serge Valletti, Plus d'Histoires, alors si je veux le prêter à un ami, question théâtre, je pense quoi ? Ce fichier, je l'ai sur la machine, il vient de la BU Angers, est-ce que je peux le prêter, un petit envoi mail et c'est réglé ; ou bien je l'imprime, tout le monde n'a pas son Cybook ou autre ; et je dis quand tu l'as lu, tu le supprimes hein ? ; et je dis, garde le autant que tu veux ; puisque tout repose sur confiance et qu'il faut bien que chacun mange.

Alors pour prendre des ailes un peu, le numérique donne parallèle au papier, Hozan Kebo, le grutier poète. Et n'oubliez pas, le côte du Rhône n'a pas -encore!- son pendant numérique.



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