F(r)acture numérique

Dans les univers du numérique on a beau suivre les nombreux les qui inventent, un peu le grand vide puisqu'en ligne que reste-t-il du matériel ? Sinon une absence quand l'un ou l'autre flanche. Alors le vieux pc est sur la table d'opération, on ne sait pas même s'il s'en relèvera. Peut-être quelques séquelles. Temps d'un bilan quant aux pratiques du numérique, d'autant plus visible dans l'absence.

C'est le café GoogleReader du matin (veille?), avec page mail ouverte à côté et les fenêtres une à une ouverte parfois refermée ou pas, l'envie de relire après le pain beurre ou bien revue d'actu. Un bouquin en Calaméo encore, quelque chose comme de la poésie sur un semblant de papier électronique.

Ce n'est pas l'encre électronique du CyBook puisque arrivé là, comment on le recharge (malgré son autonomie très importante) et comment on ajoute un dernier texte à bouquiner, questions sans réponses puisque sans l'outil informatique, rien ne bouge alors.

Crash matériel alors -pas parler plantage logiciel- et question de sauvegarde. Puisqu'on a pas forcément le réflexe toujours, ni les moyens, d'une sauvegarde sur disque externe (revenir sur les moyens). Finalement quoi ? Il faudrait une sauvegarde mobile ainsi, et des gigas ailleurs, continent lointain et divers serveurs (certains proposent Honolulu). Car si on est pas forcément là dans la grosse production, il y a cette accumulation de textes et photos dont on aimerait trace. Et pour la lecture numérique, désormais on retrouve sur les serveurs de téléchargement et éditeurs les fichiers perdus, pas de problème. Mais le temps. Fichiers téléchargés sur ebooks gratuits par exemple, à recommencer.

Ça reste aussi questionnement : usage mails et communication, mini chat (dont on ferait livre) pour se dire lointain quelques mots, le suivi blogs quotidien pour savoir où ça en est.

Pour finir on est là face au poids du fric. Combien ça coute un outil informatique, solution portable ou non, avec l'envie de plus en plus forte d'un tout libre basé Linux, puisque tous les outils sont là disponibles. Après alors peut-être, un terminal de lecture électronique, toujours hors de prix et en constante innovation (en attendant profiter de l'offre BU Angers). Aussi : photographie numérique ? Quoi faire pour tenir dans le budget ?

Alors oui, beaucoup de bonnes raisons pour que le livre numérique remporte la partie (beaucoup aussi, pour qu'il nous dérange), en attendant, money money...

2 commentaires:

HK/LR a dit…

Io man !

je lis très attentivement tous tes billets "d'expérience e-book" ("are you experienced"? disait Jimmy H !!!)

sur cette fac/trac ture numérique : ne pas oublier le plaisir immense (comme avec le papier + ciseau+ colle de jadis naguère) de "bidouiller" grace à la zinformatique et à Nenet . On peut "faire" on peut "fabriquer" (et le premier connard zuniversitaire venu rappellera qu'à l'origine étymologique poète c'est faiseur)

Nenet/sans Nenet ? e books/"vrais" livres ?
ça n'est pas un probleme ! "les deux mon général!" . Plus de vrais livres en vrai papier : apocalypse now ? Niet : quiconque a déménagé un nombre certain de fois dans sa vie sait que le pire du pis ce sont ces foutues cartons de tombes en papelards qu'on appelle "livres" quand on est de bon poil !

mais .... vive la contradiction ! (dès qu'on ne se contre-dit plus on est mort !) ... je relis des vieux Dickens qui "sentent" merveilleusement bon (tu sais ? ces odeurs enivrantes qu'ont les vieux livres qui ont vécu - notamment dans de vieilles maisons longtemps très peu chauffées !!)

etc etc etc

SebMénard a dit…

Yes Ro, tout à fait d'accord. En ce moment même en déménagement très précisément, empakkktant bouquins en carton etc, alors le numérique: oui. Et de même, le plaisir de retrouver, cacher derrière plusieurs couverture, un petit bouquin à la couverture un peu tordu, et qui sent oui, un peu la poussière aussi, très bon. (Dickens ? Jamais lu)
Quand à Jimi, dans l'appart : Band of Gypsies.

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